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 Les Sefolosha, deux frères, deux mondes

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3 participants
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charlesparker
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Nombre de messages : 47
Localisation : Près de la Vièze
Date d'inscription : 01/06/2005

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MessageSujet: Les Sefolosha, deux frères, deux mondes   Les Sefolosha, deux frères, deux mondes EmptyMar 21 Nov à 16:36

Les Sefolosha, deux frères, deux mondes

BASKETBALL. Kgomotso, l'aîné, joue à Monthey, en LNA helvétique. Thabo, le cadet, fait ses armes en NBA, dans les rangs des Chicago Bulls. Un abîme sportif et financier les sépare, pourtant les frangins sont aussi unis que des jumeaux.

Ludovic ChappexLundi 20 novembre 2006

Samedi soir, sensation à la halle Sainte-Croix de Fribourg. L'équipe locale vient d'écraser le BBC Monthey, devant 2459 spectateurs enfiévrés, sur le score historique de 101-56. «Ce doit être un record en ce qui me concerne», soupire Kgomotso Sefolosha, 23 ans, membre de l'effectif chablaisien, au sortir des vestiaires. «Il y a deux ans avec Châlon [Châlon-en-Champagne, équipe de Pro B française], je me souviens avoir perdu avec 44 points d'écart, jamais davantage.» De l'autre côté de l'Atlantique, son petit frère Thabo, de 14 mois son cadet, vit aussi des heures difficiles. L'équipe des Chicago Bulls, mythique formation de NBA (la Ligue nord-américaine), s'est inclinée face aux San Antonio Spurs (100-83), concédant une troisième défaite consécutive. Trois matches au cours desquels le premier «rookie» suisse (lire Le Temps du 2 novembre 2006) n'aura pas foulé les parquets plus de 11 minutes, sans inscrire le moindre panier, voire même sans toucher le ballon. Rude apprentissage, d'autant que le jeune Vaudois a démontré toute sa classe dès le premier match de la saison (victoire 108-66 face au Miami Heat, détenteur du titre), en inscrivant onze paniers avec 100% de réussite. «C'est la loi de la NBA que de laisser les «rookies» sur le banc ou de leur infliger toutes sortes de corvées, relativise Kgomotso. Mon frère reste confiant et très lucide. Il sait qu'il peut faire beaucoup mieux que ce qu'il fait. Mais après ses performances dans les Championnats français et italiens, la transition s'avère difficile. Là-bas, c'est chacun pour soi. A l'extrême opposé de l'ambiance amicale des vestiaires helvétiques. Thabo doit s'adapter à un autre style de vie, à de nouvelles règles et à un niveau de jeu très élevé.» La relation des deux frères, qui se téléphonent tous les jours, est quasiment fusionnelle, comme celle de jumeaux, très ressemblants au demeurant. «Nous avons les mêmes passions, les mêmes goûts, les mêmes amis, confie Kgomotso. Enfants et adolescents, nous passions tout notre temps ensemble à jouer au basket», se souvient-t-il avec nostalgie. L'aîné des Sefolosha s'apprête d'ailleurs à partir en vacances, tout le mois de décembre, pour rendre visite à son frère dans un pays qu'il connaît bien. A l'âge de 18 ans, le «grand» avait ouvert la voie: «J'ai passé deux ans aux Etats-Unis, en Junior College [filière sportive préparatoire à l'université], à Park Hills dans le Missouri. Je voulais ensuite tenter ma chance dans une équipe universitaire, mais j'ai raté mes examens.» Comme il n'a pas les notes requises, Kgomotso Sefolosha rentre alors en Europe. Il signe à Saint-Etienne (2004-2005), puis à Châlon-en-Champagne (2005-2006), où sa motivation faiblit. «Sur la fin, je ne prenais plus de plaisir et je commençais à considérer le basket comme un travail. J'ai donc décidé de revenir en Suisse. Aujourd'hui que je ne suis plus professionnel, j'ai retrouvé l'amour du jeu.» Au terme de cette saison 2006-2007, Kgomotso s'en ira rejoindre Thabo à Chicago. Pas pour essayer de lui voler la vedette, mais pour entreprendre des études dans le domaine du management. Loin de jalouser son frère, il l'admire: «Il faut le reconnaître, Thabo est plus talentueux que moi. Je le sais depuis toujours, depuis nos premiers un contre un sur les playgrounds de cours d'écoles, admet l'aîné des Sefolosha. Tout le monde avait bien remarqué que mon petit frère avait un don, qu'il deviendrait un joueur exceptionnel.» L'année de ses 17 ans, le jeune Thabo doit composer avec la prudence bienveillante de l'autorité parentale. Pour le cadet, qui rêve aussi de la NBA, les portes de l'Amérique resteront d'abord fermées. «Maman ne voulait pas qu'il parte sans diplôme, explique Kgomotso. Finalement, Thabo a passé son bac en France», en débutant à 17 ans comme professionnel à Chalon-sur-Saône, en 1re division française. Deux ans plus tard, quand l'aîné des Sefolosha revient des Etats-Unis, son frère a franchi un cap: «Il avait progressé dans tous les domaines de façon incroyable. Subitement, j'étais dépassé en un contre un.» S'ensuivra l'ascension logique qui va conduire le joueur suisse jusque chez les Bulls, dans un autre monde. Pour son premier contrat en NBA, l'ailier vaudois de 22 ans empochera 3,6 millions de francs sur deux ans, trois fois plus que le budget annuel du club de Fribourg Olympic, leader du championnat suisse. Chicago - Monthey, le gouffre insondable qui ne fait que refléter les droits TV en vigueur sur chaque planète: tandis que les exploits des stars de la NBA se monnaient contre des centaines de millions de dollars, la SSR s'acquitte de 35000 francs suisses envers la Ligue helvétique pour l'ensemble de la saison. Sans parler du marchandisage, qui alimente grassement l'Amérique de la sphère orange. Thabo y contribue, certes encore modestement. «A Monthey, tous les mômes me demandent si j'ai des maillots de mon petit frère, sourit Kgomotso. Je vais tenter d'en ramener de mon voyage à Chicago.» Le Vaudois a hâte d'y être, pour encourager Thabo, le voir fouler le parquet de l'United Center, berceau de Michael Jordan, devant 25000 spectateurs. Il sait que pour son frère la route est encore longue, qu'aucun cadeau ne lui sera fait: «Ces dernières années, tout a été facile pour Thabo, même s'il a énormément travaillé pour cela. Aujourd'hui, il fait face à un sacré challenge. Mais je sais de quoi mon petit frère est capable. Depuis qu'il a quitté la maison, son jeu n'a pas cessé de s'améliorer. Il possède encore une immense marge de progression.»
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Sierrois_69
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Localisation : Sierre_Vs
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MessageSujet: Re: Les Sefolosha, deux frères, deux mondes   Les Sefolosha, deux frères, deux mondes EmptyMar 21 Nov à 21:15

c'est une défaite a oublier au plus vite est a la prochainne au reposieux


le sierrois cyclops
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nilsrm
Rookie
nilsrm


Nombre de messages : 103
Localisation : Troistorrents
Date d'inscription : 04/10/2005

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MessageSujet: Re: Les Sefolosha, deux frères, deux mondes   Les Sefolosha, deux frères, deux mondes EmptyVen 24 Nov à 0:30

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