Détroit

Detroit passe la sixième
12/12/2005 - 06:03

Detroit est bien la patron de la Ligue. Solides leaders, les Pistons ont confirmé leur suprématie sur la Ligue en décrochant une sixième victoire consécutive, celle-ci obtenue sur le parquet de l'un des cadors de la conférence ouest, les Clippers. Portés par leur traction arrière, Rup Hamilton et Chauncey Billups inscrivant respectivement 23 et 25 points, les derniers finalistes l'ont aisément emporté 101-109 après avoir fait la course en tête de bout en bout. Elton Brand a eu beau sortir un match plein avec 36 points et 10 rebonds, les Clippers ont bien été incapables de rivaliser, ou tout du moins de se montrer menaçant.

Ps: JIM, je viens de revoir ce septième match entre les Détroit et les Spurs et je me suis dis que j'avais vraiment choisi une très grande équipe !
Mais quel potentiel ces bleus et rouges de cette année, ça doit déjâ donner une pointe d'effroi...dans le dos des prétendants!

C'est clair que détroit sont monstrueux, mais...Ils on un gros mais très gros problème... si un joueur du 5 se blaisse... qui vas le remplacer? Milicic? je pense pas non franchement ils sont bon mais sur la longueur avec un banc comme ça, ça vas être dur de chez dur...

Joe Dumars?

Alors là si il rejoue, je suis fan

Ouais, il doit avoir de bons restes je pense... lol... Comme ça, s'il joue contre Ney-York, il pourra jouer contre Isiah Thomas... lol

Classement intermédiaire des Conférence Est et Ouest


http://www.sports.fr/fr/basket/nba/2006/classement/classementdivisions.html

Ps: meilleur défense...les Détroit !

Le festin de Noël pour Detroit
25/12/2005

Par François KULAWIK
De Sports.fr
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Detroit est bien la meilleure équipe de la Ligue en ce début de saison. Dans le choc au sommet entre les deux leaders de conférence, remake des dernières Finals, les Pistons ont en effet pris leur revanche sur les Spurs en l'emportant 85-70 au terme d'un match donnant la part belle à la défense... Dans le sillage de leur axe fort Chauncey Billups-Ben Wallace, auteurs respectifs de 20 points et 10 points-21 rebonds, les joueurs du Michigan ont maîtrisé la rencontre de bout en bout et rendu vains les efforts de Tony Parker et Tim Duncan, 19 et 18 points chacun.

Rasheed Wallace et les Pistons ont écoeuré les Spurs de Tim Duncan.Six mois sont passés, l'entraîneur a changé, et, avec lui, la philosophie de jeu, Detroit ayant troqué sa monomanie défensive et rigoriste pour un jeu plus équilibré et plus léché, les Pistons en sont néanmoins revenus aux vieilles recettes pour prendre leur revanche sur les Spurs. La cicatrice d'un septième match des Finals perdu dans la dernière ligne droite encore à vif, les hommes de Flip Saunders ont en effet renoué avec les préceptes défensifs de son prédécesseur pour l'occasion. Il ne leur en fallait pas plus pour marquer une nouvelle fois les esprits et confirmer, à la face de tout un pays, passage sur une chaîne nationale oblige, leur statut de meilleure équipe de la Ligue en cette fin d'année 2005.

Le ton de la rencontre était d'ailleurs donné dès le premier quart puisque si Tony Parker entretenait vaguement quelques illusions avec un départ sur les chapeaux de roue, le Motor démarrait au quart de tour et étouffait les moindres velléités texanes. A tel point que les champions en titre, TP excepté, se montraient incapables d'inscrire le moindre point tout au long de cette période inaugurale. Le meneur français avait beau se démener à coup de pénétrations, ses huit points à 4 sur 8 aux tirs apparaissait rapidement insuffisants, et les Spurs en étaient quittes pour prendre l'eau et encaisser un 16-2 d'ores et déjà décisif, leurs hôtes en profitant en effet pour se détacher 20-8 dès la fin du premier round.

Billups, l'exécuteur

Non que cet écart de douze points soit en soi forcément rédhibitoire, les Texans s'essayant ainsi à plusieurs reprises à quelques esquisses, plus ou moins réussies, de rapproché. Mais la domination des Pistons était telle qu'un nouveau coup de collier suffisait alors aux intraitables leaders de la Ligue pour renvoyer leurs bourreaux de juin dernier dans les cordes. Ce fut notamment le cas juste avant la pause, Chauncey Billups sortant une première fois de sa boite pour inscrire six points en trois minutes et permettre aux siens de virer à la pause l'esprit tranquille, forts de leurs douze longueurs d'avance. Mais le plus bel exemple de la totale maîtrise des Pistons intervint dans le dernier quart lorsque Rasheed Wallace puis l'inévitable Billups, sur trois tirs primés aux allures de directs au foie, envoyaient les Texans pour de bon au tapis. Saoulés de coups, les champions en titre, furtivement revenus à quatre longueurs à l'entame de la dernière ligne droite, étaient finalement comptés quinze.

La faute, plus encore que ses paniers à trois points, à une incroyable domination des troupes de Flip Saunders au rebond. Car si San Antonio, équipe la plus performante en attaque depuis le début de saison, a cette fois dû se contenter d'un modeste 40% de réussite aux tirs, c'est bien la bataille du rebond qui a tant fait la différence dans cette guerre de tranchées, les Pistons affichant en effet un 41% aux tirs à peine supérieur. Mais sous les panneaux, la rencontre a bel et bien tourné à la démonstration, le tandem Ben Wallace-Antonio McDyess se gavant comme à Noël pour massacrer les visiteurs 57 prises à 30. "Chaque fois qu'on revenait à quatre ou cinq points, ils prenaient un rebond offensif et refaisaient l'écart. Flip les a faits progresser en attaque, mais ils restent bien l'une des meilleures équipes défensives." soufflait ainsi après coup un Gregg Popovich beau perdant.

Popovich beau perdant

Refusant de se réfugier derrière l'excuse de l'absence de Manu Ginobili "j'aurai bien aimé qu'il soit là, mais il n'aurait pas fait la différence à lui seul au rebond", l'entraîneur texan expliqua ainsi «On sera sûrement à un autre niveau à la fin de la saison, mais pour l'heure ils sont en avance sur nous." Avec, comme à leurs bonnes habitudes, une marque parfaitement équilibrée. Cinq joueurs de Detroit ont en effet émargé à plus de dix points. Si Rip Hamilton a éprouvé ses difficultés coutumières face à la défense de Bruce Bowen, avec 11 points à 4 sur 15, Chauncey Billups y est allé de ses 20 unités tandis qu'à l'intérieur Antonio McDyess et Ben Wallace se fendaient chacun d'un double-double avec 10 points et 13 rebonds pour le premier et 10 points et 21 rebonds pour le second.

C'en était trop pour des Spurs bien trop dépendants du rendement de leurs leaders Tim Duncan et Tony Parker. Or, si le premier s'est montré efficace avec 18 points à 9 sur 20 et 11 rebonds au compteur, le second, après son départ réussi, a peiné pour terminer avec 19 points à 7 sur 17 aux tirs et 4 passes. Il en aurait pourtant fallu bien plus tant les seconds rôles de San Antonio n'ont fait que de la figuration. A l'image de Michael Finley, limité à 3 points à 1 sur 7, Robert Horry, 3 points à 1 sur 6, ou Nick Van Exel, 4 points à 2 sur 6. Le collectif texan tarde décidément à se mettre en route...

Payton vole la vedette
Heat-Lakers ou les retrouvailles entre Shaquille O'Neal et Kobe Bryant, le combat des chefs entre les deux entraîneurs mythiques Phil Jackson et Pat Riley ou l'affrontement majuscule Dwyane Wade-Kobe Bryant... Forcément alléchant. Pourtant, si le spectacle, suspense oblige, a fait office de joli cadeau de Noël pour les amateurs de NBA, la vedette leur a été volée par un de leurs glorieux comparses. Malgré son statut de sixième homme de luxe, Gary Payton s'est en effet rappelé au bon souvenir de tous en conduisant le Heat à la victoire avec 21 points à 9 sur 11 aux tirs et un tir primé décisif à l'entame de la dernière minute pour faire la différence.

Aussi, les Lakers ont eu beau s'accrocher, faire fi d'un débours de quinze points constaté au milieu du deuxième quart pour revenir à hauteur à l'issue du troisième acte et se retrouver toujours au coude à coude dans le money-time, la richesse de l'effectif du Heat a prévalu. Non que les troupes de Pat Riley aient fait une démonstration d'une quelconque force collective mais Miami possède bien plusieurs as et si Shaquille O'Neal et Dwyane Wade n'ont pas été particulièrement à leur avantage avec 18 points chacun, à 8 sur 18 aux tirs pour l'un et 18 rebonds et 5 sur 15 pour l'autre, Gary Payton a sauvé la mise de la maison blanche avec son apport décisif.

De quoi rendre vains les efforts de Kobe Bryant, auteur du nouveau carton de la soirée avec 37 points au compteur, 8 rebonds et 6 passes. La réussite n'a néanmoins guère été au rendez-vous avec un 12 sur 30 aux tirs, l'arrière californien touchant le fond avec un 0 sur 8 à trois points dont la tentative de la dernière chance.

Attention, Detroit c'est du lourd, du très lourd, ils ravagent tout sur leur passage ! leur truc, la constance ! ils changent pas l'équipe pour rien ! ils misent sur la continuité ! et ca paie !

Solide leader de la Ligue depuis le coup d'envoi de la saison, Detroit n'entend évidemment pas lâcher la première place a quelques encablures de l'arrivée. Aussi, longtemps malmenés par les Suns, les Pistons n'en ont pas moins signé un succès d'importance face à Phœnix, s'imposant 109-102 avec notamment 35 points de Chauncey Billups. Autres vedettes a s'être mises en évidence, Kobe Bryant et Vince Carter ont chacun inscrit 43 points pour mener Lakers et Nets à la victoire, respectivement 104-88 face aux Rockets et 90-78 face au Heat.

Avec 35 points contre 13, Chauncey Billups a remporté son duel face à Steve Nash.Et Billups éclipse les Suns...

A neuf matches de la fin de saison régulière, les Pistons ont fait un pas de plus vers la première place de la Ligue. Vainqueurs des Suns 109-102, les joueurs du Michigan sont désormais non seulement assurés de la première place de la conférence est mais ont surtout conforté leur statut de leader de la Ligue avec deux succès d'avance sur les Spurs. Face à Phœnix, les hommes de Flip Saunders ont pourtant longtemps semblé en danger, pointant un temps avec 17 longueurs de débours, mais Chauncey Billups veillait au grain. Fort de ses 35 points à 12 sur 23, le meneur de Detroit a en effet été le premier artisan du succès des siens et a ainsi confirmé, face au tenant du titre, qu'il faisait un candidat plus que valable au titre de MVP.

"C'est sur qu'avec un tel match, j'ai marqué des points dans la course au MVP, expliquait d'ailleurs le héros de la soirée à l'issue de la rencontre, mais le fait que l'on pense à moi pour le trophée est bien le plus important." Face aux Suns, c'est Tayshaun Prince qui l'a le mieux secondé avec 23 points, les deux Wallace ajoutant quant à eux 15 points-11 rebonds et 11 points-12 rebonds. Chez les Suns, alors que le meneur canadien, limité à 13 points, souffrait de la comparaison avec son vis à vis, Shawn Marion a compilé 32 points-10 rebonds et Boris Diaw été efficace avec 16 points, 5 rebonds et 5 passes. En vain toutefois, les Suns craquant sur la fin face à la verve de Billups, auteur d'un trois points décisif puis des lancers vainqueurs dans les dernières minutes.

Dallas retrouve le sourire

Après avoir connu leur plus mauvaise passe de l'année avec trois revers de rang concédés à l'occasion d'une tournée sur la côte ouest des plus compliquée, les Mavericks ont profité de leurs retrouvailles avec l'American Airlines Arena pour renouer avec la victoire. Et ce sont les Nuggets qui en ont fait les frais avec une lourde défaite 103-79. Car si Carmelo Anthony a été égal à lui-même avec ses 25 points inscrits, l'ailier de Denver a été bien trop esseulé pour permettre aux joueurs du Colorado de rivaliser sur la durée. Les hommes de George Karl ont certes fait illusion jusqu'à la pause, mais la rencontre a, par la suite, confiné à un cavalier seul des Mavericks. Car à Dallas, ils sont en effet plusieurs à avoir brillé. Parmi eux, Dirk Nowitzki, fidèle à ses bonnes habitudes, a évidemment été le plus en vue avec ses 30 points à 10 sur 19 aux tirs et ses 12 rebonds, mais les 20 points de Josh Howard et les 21 de Jason Terry ont été tout autant décisifs. De quoi redonner le sourire à l'entraîneur texan Avery Johnson, qui pouvait tout autant se réjouir des 53% de réussite collective que des efforts de ses troupes en défense avec pour preuves la bataille du rebond remportée 42 prises à 10 et les 37% rendus par les Nuggets.

Air Jersey fait (encore) décoller les Nets

Et un qui fait douze! Rien n'arrête décidément les Nets. Shaquille O'Neal avait beau faire son retour ce dimanche après deux matches séchés pour cause de genou douloureux, l'intérieur floridien n'a rien pu faire pour arrêter l'incroyable série des banlieusards new yorkais. Le Shaq a bien compilé 18 points à 8 sur 12 aux tirs et 9 rebonds pour seconder un Dwyane Wade une fois encore à son aise avec 32 points, 6 rebonds et 5 passes, les Nets n'en ont pas moins glané une douzième victoire consécutive, s'imposant 90-78 après avoir fait la différence au retour des vestiaires. Et si une défense intraitable a une fois encore été à la base de ce succès, si Richard Jefferson et Nenad Krstic ont respectivement rendu 16 points-7 rebonds et 11 points-8 rebonds, le premier architecte du succès new yorkais est évidemment l'inévitable Vince Carter. Air Jersey a en effet livré un magnifique récital avec 43 points inscrits à 16 sur 27 aux tirs, l'ancien Raptor signant notamment 33 unités après la pause pour faire la différence.

La parade de King James continue

Auteur d'une incroyable démonstration la veille face au Heat, le prodige de l'Ohio remportant son duel en haute altitude face à Dwyane Wade avec 47 points et un triple-double à la clé, LeBron James a remis le couvert, ou presque, à l'occasion de la visite des Cavaliers à Charlotte. Cette fois, le maître à jouer des Cavs a en effet compilé 35 points à 13 sur 24 aux tirs, 12 rebonds et 8 passes pour mener les siens à la victoire. Dans son sillage, Ronald Murray et Drew Gooden ont en effet inscrit 16 points chacun, Donyell Marshall et Zydrunas Ilgauskas ont compilé 13 points-9 rebonds et 12 points-9 rebonds et les Cavaliers ont signé un huitième succès consécutif en s'imposant 97-101. En tête de bout en bout, les Cavs n'ont certes jamais réussi à décrocher leurs hôtes pour de bon mais les efforts de Raymond Felton, meilleur marqueur des siens avec 20 points, ou de James Jones et Gerald Wallace, respectivement 18 points-8 rebonds et 17 points-9 rebonds n'ont pas suffi.

Les Sixers s'accrochent

Les Bulls revenus à leurs basques au profit d'un récent redressement, les Sixers n'ont plus guère le droit à l'erreur s'ils veulent conserver leur billet d'accès au grand huit printanier. Aussi les deux victoires enregistrées ce week-end se révèlent-elles particulièrement précieuses puisqu'elles portent leur avance sur les Chicagoans à un match et demi. Les hommes de Maurice Cheeks ont ainsi pleinement profité de leur double confrontation avec les cancres new-yorkais puisqu'après l'avoir emporté 112-117 au Madison Square Garden vendredi, ils ont fait coup double en s'imposant 114-95 dans leur antre. Et évidemment, c'est encore l'inévitable Allen Iverson qui a été à la base de ce succès capital puisque le lutin de Philly a terminé meilleur marqueur de la rencontre avec 32 points à 9 sur 16 aux tirs. AI n'a toutefois pas été le seul à briller puisque son compère Andre Iguodala a frôlé le triple-double avec 20 points, 10 passes et 8 rebonds et Chris Webber a, lui aussi, ajouté 20 points. Dès lors, devant composer avec les absences de Stephon Marbury, Jalen Rose et Quentin Richardson, les Knicks étaient bien incapables de rivaliser malgré les 23 points de Jamaal Crawford ou les 18 de Steve Francis. Car s'ils terminaient à 52% de réussite, leurs hôtes avaient, eux, tourné à 55%...

Chris Paul entretient l'espoir

Les Lakers et les Kings enchaînant les succès, une qualification pour les playoffs reste évidemment des plus hypothétiques. Pour autant, les Hornets continuent d'entretenir l'espoir avec cette troisième victoire consécutive, acquise de haute-lutte à Toronto puisque deux prolongations ont été nécessaires pour voir les joueurs de la Nouvelle-Orléans finalement s'imposer 113-120. Le duel de rookie entre Charlie Villanueva et Chris Paul a en effet tourné à l'avantage du second, l'intérieur des Raptors compilant certes 25 points et 18 rebonds pour confirmer sa nouvelle dimension en l'absence de Chris Bosh, mais le meneur des Hornets se fendant de son premier triple-double pour l'occasion avec 24 points, 12 rebonds et 12 passes. De quoi rendre inutiles les efforts de Morris Petterson, meilleur marqueur de la rencontre avec 27 unités ou de Joey Graham, auteur de son meilleur match en carrière avec 19 unités. D'autant que les Hornets ont également pu s'appuyer sur David West et Rasual Butler, auteurs respectifs de 23 et 17 points. Grâce à cette victoire, les Hornets ont récupéré la neuvième place et sont restent à deux matches des Kings.


Les Lakers en démonstration

Le millésime 2006 est bien celui de tous les records pour Kobe Bryant. Alors que les Lakers ont fait un pas supplémentaire vers les playoffs en l'emportant 104-88 face aux Rockets, signant ainsi un sixième succès sur les sept derniers matches, l'arrière californien a livré un énième récital qui lui permet de rentrer un peu plus dans l'histoire de la franchise. Avec ses 43 points inscrits grâce à un efficace 19 sur 32 aux tirs, KB8 a en effet rendu une 23e fiche à plus de 40 unités et il rejoint ainsi Elgin Baylor dans les annales des Lakers. Face aux Texans, la performance de Kobe Bryant a assuré aux Lakers une soirée paisible malgré les 33 points et 16 rebonds de Yao Ming, Lamar Odom et Smush Parker épaulant leur leader avec 21 points et 15 rebonds-10 passes. Quant à Ronny Turiaf, le Tricolore a eu droit à 12 minutes de jeu pou un tir pris et manqué, 2 rebonds et 2 passes.

Les Warriors encore trop courts

Fin de saison à nouveau difficile pour Golden State. Après un bref sursaut à la mi-mars, les Californiens enchaînent en effet à nouveau les défaites. A Minnesota, les Warriors ont certes longtemps pu croire à la victoire mais au final, ils en ont été quittes pour une quatrième défaite de rang, s'inclinant sur le fil en prolongation 106-104. La faute aux trois lancers enquillés dans les dernières secondes par Ricky Davis et une balance offensive équilibrée chez les joueurs de Minnesota avec les cinq titulaires à plus de dix points, dont Kevin Garnett, auteur de 19 points et 13 rebonds, et Marcus Banks, meilleur marqueur des siens avec 24 points. Chez les Warriors, Jason Richardson a brillé plus que quiconque avec 33 points à 11 sur 23 aux tirs, Derek Fisher l'a secondé avec 22 points et Mickael Pietrus a quant à lui rendu 12 points à 5 sur 10 en 16 minutes.

Les Sonics au bon souvenir de Mr Sonic...

Traditionnel derby du Nord-Ouest, la quatrième confrontation de l'année entre Seattle et Portland a tourné cette fois à une magnifique démonstration des Sonics. Face aux troupes de leur ancien entraîneur, l'ancienne icône locale Nate McMillan, les joueurs du Washington ont en effet étrillé leurs visiteurs 122-83, surfant notamment sur une première moitié de rencontre à sens unique comme en attestent les 32 points constatés à la pause. Quatre joueurs des Sonics se sont particulièrement mis en évidence pour l'occasion: Ray Allen, Earl Watson et Damien Wilkins, respectivement auteurs de 24, 23 et 20 points, et Chris Wilcox qui rend un double-double avec 18 points et 13 rebonds. Enfin, en dix-huit minutes, Johan Petro a, lui, signé 6 points à 3 sur 4 aux tirs et 7 rebonds.